Santé

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Les 5 piliers de la GSD (Gestion Sanitaire Durable)

La GSD est une démarche technique développée par Sanders pour la maitrise de la bonne santé des lapins et progresser dans la démédication.

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1. L’application des bonnes pratiques au niveau de la conduite d’élevage

  • Une équipe de techniciens spécialisés, sensibilisés à la GSD
  • Des conseils personnalisés à chaque élevage, appuyés par des visites de suivi régulières
  • Des réunions de formations et d’échanges pour les éleveurs
  • Un suivi régulier des consommations antibiotiques avec des indicateurs
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2. L’alimentation

  • En s’appuyant sur le savoir-faire de son partenaire Sanders, en apportant des gammes d’aliment dédiés permettant de répondre à l’ensemble des besoins des animaux en fonction de leur stade physiologique et du contexte sanitaire
  • En appliquant le Durefix (programme de limitation de la consommation), pour une meilleure santé digestive
  • Par un contrôle régulier de la qualité d’eau (avec des tests rapides).

3. Le respect des règles de biosécurité

  • Utilisation d’un sas sanitaire
  • Application des règles de biosécurité interne, au quotidien, des gestes barrières (lavage des mains, tenues spécifiques à l’élevage).
  • Mise en œuvre de protocoles de nettoyage/désinfection rigoureux au vide sanitaire
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4. Des alternatives aux antibiotiques (Huiles essentielles, argiles) à chaque fois que cela est possible

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THYM

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5. L’utilisation raisonnée des antibiotiques, uniquement quand cela est nécessaire, sur les recommandations du vétérinaire référent.

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Sanders et Mixscience nous accompagnent dans la GSD :

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Sanders, une expertise filière reconnue

Sanders s’appuie sur les fondements du développement durable pour créer un dynamisme local et proposer au consommateur une viande de qualité respectueuse de l’environnement, de la santé, des animaux et des Hommes.

Pour en savoir plus : www.sanders.fr/productions/lapins Plaquette Sanders

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Développe  toute une palette de solutions pour le lapin en reproduction et en engraissement  grâce à sa station expérimentale au travers des essais de pointe: alimentation séparée mère-lapereaux, digestibilité, appétence, qualité de la viande, etc.

Les solutions proposées sont aussi testées et validées par le réseau de 20 fermes essais terrain, pour apporter réactivité et proximité, pour un total de plus de 40 essais spécifiques lapin chaque année.

Pour en savoir plus : www.mixscience.eu/especes/lapin

Frédéric témoigne sur cette pratique

Témoignage éleveur : Frederic Blot (35), Président d’Elvilap 1300 femelles sur 2 sites d’élevages, Frédéric travaille avec une salariée à mi-temps

La réduction d’utilisation des antibiotiques en élevage est un axe de travail prioritaire qui préoccupe la filière cunicole depuis plusieurs années. Pour vous, quels en sont les enjeux à court et moyen terme ?

« L’objectif est double : d’une part il s’agit de répondre aux attentes sociétales liées à la réduction d’utilisation des antibiotiques dans les élevages, toutes espèces confondues. La lutte contre l’antibiorésistance est un enjeu de santé publique majeur dans lequel la filière cunicole s’inscrit. Les démarches qualité des clients aval vont dans ce sens et les élevages doivent répondre à la demande.

D’autre part, il s’agit tout simplement d’une question de pérennité de la filière. Utiliser moins d’antibiotique, c’est s’assurer de préserver leur efficacité pour traiter les animaux dans le futur. C’est également anticiper l’évolution de la règlementation, notamment autour de l’aliment médicamenteux, se préparer à soigner les lapins différemment dès maintenant. »

Quelles sont les difficultés ?

« Le risque de déstabilisation de l’élevage est le principal frein, associé à la peur du changement. Cela oblige à sortir de certaines habitudes, à aborder nos pratiques parfois différemment. Sans oublier les conséquences économiques corrélées. »

Qu’attendez-vous du partenariat avec Sanders sur l’accompagnement dans la réduction d’utilisation des antibiotiques en élevage ?

« L’expertise autour de l’élevage est essentielle. Les équipes Sanders doivent nous aider à faire le bon état des lieux, à adopter une démarche cohérente en phase avec la situation initiale de l’exploitation. Le maintien des performances technico-économiques des élevages est une nécessité et on ne peut pas improviser.

Le deuxième aspect concerne la nécessité de rassurer les éleveurs. L’intégration de nouvelles pratiques pour diminuer l’utilisation d’antibiotiques n’est pas toujours simple à mettre en œuvre et peut s’avérer anxiogène. Il faut accompagner les éleveurs dans les changements qu’ils réalisent, les conforter dans les choix qu’ils font. Les partenaires peuvent leur apporter des éléments objectifs de mesure autour de la ventilation, l’alimentation, l’abreuvement, la gestion du renouvellement …. Les éleveurs ont besoin de points de repère sur lesquels s’appuyer facilement au quotidien car une telle démarche sur le long terme ne peut s’envisager que dans la sérénité et l’anticipation. L’accompagnement et le suivi dans le temps sont ensuite déterminants. »

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Réduire l’utilisation des antibiotiques en élevage qu’est-ce que cela signifie en pratique ?

« Tous les maillons sont concernés : souche, conditions d’élevage, pratiques de l’éleveur, aliment, encadrement technique et vétérinaire, … Rentrer dans une démarche de réduction d’utilisation des antibiotiques est une course de fond qui ne se décide pas du jour au lendemain et qui se fait obligatoirement par étapes. Il faut avancer prudemment. De plus, réduire les antibiotiques ne signifie pas zéro antibiotique. Il faut accepter d’être amené à traiter si la situation sanitaire l’exige. Cela ne remet en cause ni les efforts accomplis ni l’objectif d’évolution à la baisse dans le temps. »