Marché : Baisse de Production et une demande contrastée selon les marchés

Indicateurs de production en baisse.

Les inséminations artificielles en 2021 ont diminué de 6,3 %. Cette baisse est moins importante que celle de 2020 qui s’établissait à – 8,7 %. Sur 6 semaines 2022, les inséminations artificielles sont en baisse de 1,6 % par rapport à la même période 2021.

Les fabrications d’aliment pour lapin ont baissé de 1,6 % en 2021.

Les abattages contrôlés de lapins se replient de 7,3 % en 2021 par rapport à 2020. Selon le modèle de prévision de l’Itavi basé sur les Inséminations artificielles, les abattages de lapin devraient baisser de 3,5 % sur le premier semestre 2022 par rapport à 2021.

Commerce extérieur positif

En 2021, le solde des échanges reste positif en volume et en valeur, avec un excédent commercial de 11,4 M€, en baisse de 1,8 M€ par rapport à 2020. Cela s’explique par la forte baisse des exportations en valeur (- 9,8 %).

Les exportations reculent en volume (- 4,9 %) en 2021 par rapport à l’année précédente, avec un prix moyen d’exportation en baisse de 5 %. Les exportations se replient vers l’UE-27 (- 6,5 %), particulièrement vers la Belgique (- 25 %) et l’Allemagne (- 7 %), tandis qu’elles progressent vers le Portugal (+ 37 %). Vers les Pays tiers, les exportations affichent une stabilité. Les exportations vers les Etats-Unis (+47 %) compensent la forte baisse vers le Royaume-Uni (- 36 %) %.

Les importations françaises de lapin ont quant-à-elles reculé en volume (- 20,7 %) en 2021. En effet, sur cette période, les volumes d’importations reculent, principalement en provenance de la Belgique (- 38 %) et la Chine (- 28 %).

Une demande contrastée selon les marchés

En 2021, les achats de lapin par les ménages pour leur consommation à domicile sont en baisse de 4,7 % en volume, avec des prix moyens en hausse (+ 1,5 %) par rapport à 2020. Ces évolutions concernent les volumes de lapin entier (- 6,1 %) et découpé (- 7,6 %), en revanche les achats de lapin demi progressent de 0,7 %.

Ce repli des achats s’explique par un recul du nombre d’acheteurs (- 5,6 %) en 2021. Le taux de pénétration (part des ménages acheteurs du produit) a connu un recul de 6,1 %.

Début d’année 2022, la demande a été plutôt dynamique en GMS ; par contre faible demande sur les marchés traditionnels.